Notre petit village

ROMPONCELLE, hameau gaumais comptant 54 foyers et 150 habitants, était une section de l’ancienne commune de Jamoigne.
Depuis la fusion des communes en 1977, Jamoigne et ses anciennes sections font actuellement partie de l’entité de Chiny.

Origines du nom :
1207 Ramponciel, 1242 Romponceas, 1244 Ramponcel, 1271 Ramponciaz, 1295 Ramponceis.
Avec Romponcel, la traduction est ROMANORUM AD PONTEN CELLEA et on y verra les baraques des travailleurs sur cette section de la voie consulaire de Reims à Trêves; L’abbé N. Tillière dans « l’Histoire de Jamoigne » (1910) écrit : «En rapprochant Ramponcelle, Rambrulle et Rawez, lieux dits marécageux presque voisins, il est impossible de n’y pas voir le mot rana, rane ou grenouille. C’est donc « ranarum poncellus, brolium, vadus », le ponceau, le brul, le gué des grenouilles.»

Histoire :
L’histoire des habitants de Romponcelle est étroitement liée à celle du village de Jamoigne. Le point culminant situé sur la hauteur de la Chavée atteint 380m et offre une vue magnifique sur la forêt ardennaise, au nord.

Etranger, pélerin, touriste, cher ami,
Si tu aimes bien être accueilli avec gentillesse et bonne humeur,
Viens à nous !
L’ aménité gaumaise n’est pas un vain mot…

Not’ tchu nos, c’est là-bach’, du l’aut’ cote’ d’ la S’ mois. Padrî lès côt d’ Ardenn’, aheûqui bin au coi.
In p’tit’ payès tranquil’ qui rassâr’ ses mâjans auto d’ sa vièye èglîj, coumme eun’ niqué d’ pouyans.
Extrait de A r’ wâtant monrè lès dârnis couvats… de F. Bonneau

La Ferme de Belle-Vue – Monument classé !

Le plus ancien bâtiment de Romponcelle est un bâtiment classé par le Ministère de la Région Wallonne, depuis 1991.

Cette ferme connue comme fief dès le XVIII siècle, a été bâtie en 1756. Elle est l’oeuvre de Norbert Laurent, amodiateur du Château du Faing et de son épouse, Marie-Thérèse de Meuldre, tous deux de Saint-Vaast (La Louvière). La dame était une nièce de Dom Albert de Meuldre, abbé d’Orval.
Le corps de logis est construit sur Romponcelle, les écuries se situent à Jamoigne. Les murs sont en maçonnerie de pierres recouverte de crépi; les murs des caves atteignent des épaisseurs de 1,50m à 2,50m; le ciment, à base de chaux, leur donne d’avantage de solidité. Toute la charpente est en chêne et entièrement chevillée; des chênes entiers ont été utilisés pour la supporter.
Rien n’a été modifié à la façade depuis 1756. Les marronniers de l’entrée auraient été plantés lors de l’érection de la maison, voici plus ou moins 260 ans. La famille Laurent a toujours occupé la ferme. Actuellement celle-ci est la propriété de Madame Veuve Emile Braconnier, fils de Louise Laurent. Ainsi, depuis 1756, sans interruption, 6 générations de la même famille ont occupé Belle-Vue. Monsieur Emile Braconnier, aujourd’hui décédé, avait cessé l’exploitation agricole fin 1990.